Arrivée de Blackdied

Après avoir quitté Worf, je me rendais dans la forêt de Gathol. La nuit illuminée la douce forêt qui m’enivrait toujours autant. La nature laissait entendre une douce musicalité relative à la nuit par ses bruits animales ou bien du au vent.
Pourtant depuis que j’avais quitté la Grand Faucon, le temps me paraissait long. Cet homme, cet humain que j’aime et qui m’aime, me manque. Serait ce cela le vrai amour, souffrir jusqu’à en devenir malheureuse, néanmoins ce fut la même chose avec Gallows.
Mais lui n’était plus le même et sa personnalité en avait été changé, Worf quant à lui était toujours le même, et sûrement qu’il le resterait longtemps encore. Pour lui je suis prête à sacrifier ce que je suis, pour lui je ne serais plus qu’une simple tueuse ou matriarche.
Le temps avançait et j’arrivai enfin dans ce lieu qui m’avait servi d’abri.
Je récupérai mes quelques armes, qui étaient composés d’une dague, et d’un arc avec des flèches qui m’avait permis de chasser durant tout ce temps.
Je repris ma route en direction de ElevenSnake qui était non loin de la Brigade des Faucons. Je poursuivis ma route avec la même pensées que de Poncillia à mon abri jusqu’à arriver dans les terres du Roi.
Ce fut rapide mais brusque, la civilisation, les humains et le désordre organisé, voilà ce qui régnait. Je ne fis pas attention au regarde que l’on posait sur moi et j’avançais, toujours j’avançais.
Je pris repos entre la plaine au sud de Trigorn et ElevenSnake sur un semblant de falaise. Je me reposais en attendant de voir l’aube. Je pris une joie profonde à regarder le soleil de lever pour enfin éclairer les terres de Vesperae.
Quand cela fut fait je me rendis alors à la Brigade des Faucons.
Les deux gardes me regardèrent étrangement lorsqu’ils m’aperçurent face à eux.
Je leur tendis alors la lettre que Worf avait écrite pour que je puisse passer et c’est ce qu’il firent après l’avoir relue deux fois. Il semblerait que le sceau du Grand Faucon les impressionna et j’entrai.
Ils m’indiquèrent un lieu et me laissèrent pour reprendre leur posts. Préalablement ils prévinrent alors quelqu’un pour me recevoir bien sur.
«Serait ce Worf», pensais je.

Les gardes indiquèrent à Blackdied la direction d'un petit campement à la frontière des terres de la Brigade. Avec l'épidémie, beaucoup de soldats et de fonctionnaires étaient coincés à l'extérieur, et ces camps permettaient de les acceuillir provisoirement. Worf insistant sur ses principes d'égalité, s'était lui même installé dans l'un de ces camps.

Après ses retrouvailles avec Blackdied, il était rentré directement à la brigade. Il donna immédiatement des instructions aux gardes à l'entrée de la brigade. Si une elfe noire se présente à la brigade, avec une lettre frappée de son sceau, qu'on le prévienne et la dirige jusqu'à lui. Les gardes acquiesèrent, même s'ils ne comprennaient pas le sens de cet ordre ...
Il regagna sa tente, et se coucha directement. "Blackdied ... Je suis si heureux." pensa t il, avant de s'endormir.

Worf fut réveillé par les gardes à la levée du jour, lui annoncant la venue de l'elfe noire. Il se leva aussitôt. Il alla à la rencontre de Blackdied, qui relit l'entrée principale à son campement.

Il l'aperçut bientot, marchant à travers la forêt. Il sourit et s'approcha d'elle.

- Blackdied ... Tu es venu.

Il la serra dans ses bras, et murmura doucement à ses oreilles :

- Bienvenue ... Bienvenue à la brigade ... Bienvenue chez toi.

Il se recula, il souriait toujours aussi chaleureusement.

- Je suis désolé, la brigade est sous blocus, je ne peux donc pas te faire visiter toute la brigade pour le moment. Mais la peste se calme, parait il. Bientot, je te ferais tout voir, comme je t'ai promis. Je te ferais voir la maison que j'ai construite.

HRP : désolé, j'ai oublié de te dire que la brigade est toujours sous blocus, c'est pour ça que j'ai déplacé ton sujet. Normalement, ça devrait bientot être bon.

-« Ce n’est pas si grave Worf. Ne suis-je pas venue avant pour toi ? Je pense que nous aurons du temps maintenant. »

Je lui souris d’un air serein et je regardais l’endroit plus attentivement un instant. Je retournai mon regard sur lui après cet instant de rêverie.

« Je pensais que l’épidémie n’était plus mais ce n’est donc pas le cas alors. Je me demandais si vous aviez, vous les humains, trouvé la cause de ce fléau car ce n’est guère naturel. Enfin je suis heureuse que tu n’es pas été touché par cette triste maladie qui emporte tant d’être dans le monde de Vanilius. Mourir sans avoir pu vraiment vivre ce doit être horrible. La mort frappe vraiment n’importe où mais cependant une fois qu’elle se trouve dans un endroit elle continue de frapper les plus faible, c’est triste mais c’est la dure loi de l’existence. »

Je fixais le Grand Faucon avec une certaine passion dans le regard. Au milieu des autres humains, il avait l’air encore plus puissant qu’à son habitude.

"Certaines rumeurs parlent d'une malédiction de la liche Venin. Mais ce ne sont que des rumeurs, que nous n'avons pas le temps de vérifier. Nos hommes s'occupent déjà d'éviter l'épidémie de se répandre, et de soigner les malades, nous n'avons guère le temps d'enquêter.
C'est tout de même ironique. Nous qui avons combattu des ennemis aux pouvoirs immenses, sommes terrasés par un mal invisble à nos yeux. Enfin ... il est de notre devoir de tout faire pour survivre à cette épidémie.
Mais je ne veux pas te causer plus de soucis. Pour le moment, tu dois vouloir te reposer peut être ?"

Worf regardait Blackdied et souriait toujours. Les effets du sceptre d'
Aariba avaient disparu depuis longtemps ; pourtant, ses sentiments à l'égard de l'elfe noir ne flaibissaient pas. Chaque minute qu'il passait avec elle renforçait l'envie de rester à ses cotés pour toujours. Il ne pouvait toujours pas s'expliquer à lui même, mais à vrai dire, cela lui importait peu. Tout ce qu'il savait et voulait savoir, c'est qu'il la protégerait, envers et contre tous. Même si cela allait certainement créer des problèmes.

-« Venin… Cela ne m’étonnerai que ce soit encore cette liche. Je pensais que son rayon d’action se situait près de la fontaine de ElevenSnake. Le Temple a du bien faire son travaille depuis ce temps lointain.. Je me souviens avoir demander à Poeri dans le temps de surveiller activement cette fontaine car depuis l’arrivée de Sokar et d’autre démon par ce puit, un malheur se préparait qui aurait pu nuire aussi aux elfes noirs. Je doute que tu fusses au courant de cela, ainsi aucune autre personne car je tenais à ma réputation. »

Je me sentais alors un peu fatiguée de ses dernières journées sans dormir à rechercher Worf dans le Royaume alors qu’il se trouvait en fait dans les forêts de Gathol. Cependant elle ne faisait remarquer presque aucun signe de fatigue qui montrait l’absence de sommeil. J’acquiesçai alors à sa proposition.

-« Je dois dire que j’accepte volontiers cette invitation au repos. Pour en revenir à Venin, je dois avouer que ces pouvoirs dépassent les miens et ceux d’autres elfes noirs ou démons. Je ne sais que peu de chose mais évite à tout prix d’avoir directement à faire avec lui. »

Worf ne dit pas à Blackdied qu'il avait déjà eu affaire avec Venin, et qu'il avait failli y laisser la vie ou sa santé mentale.

- Je vais te laisser pour le moment, je dois continuer à jouer mon role malgré les circonstances. Je te retrouverai bientot.

Worf prit Blackdied dans ses bras une dernière fois. Il lui souriait toujours. Il lui fit un dernier geste de la main et partit en direction d'un autre camp. Son travail n'attendait pas malheureusement ...

« Soit je t’attendrai cher Worf. Maintenant que nous avons la certitude de nous revoir, je peux prendre du repos. La patience est une de mes vertus. »

Alors qu’il s’éloignait, je restai un moment sans bouger en continuant de savourer nos étreintes passées. Le temps n’avait parfois plus aucune valeur si l’on savait l’imiter. Seulement on ne peut toujours vivre dans l’illusion d’un monde parfait et c’est ainsi que je me retournai et que des gardes m’indiquèrent un lieu pour que je puisse me reposer.